Lettre ouverte à l’attention des députés et des sénateurs

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Résumé :

La biodiversité de la Méditerranée occidentale vit aujourd’hui ses dernières heures dans un silence de cathédrale. Cette « apocalypse » annoncée à l’horizon 2030 par le rapport de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques enregistré à l’Assemblée nationale et au Sénat le 21 juin 2011 est d’ores et déjà un fait acquis pour certaines zones de cette mer antique, Mare Nostrum, berceau de notre civilisation.

Seuls un effort titanesque et une forte prise de conscience de la part de la société civile pourraient encore sauver ce qui peut l’être. La raison imposerait de mettre en œuvre un plan d’urgence pour susciter cet élan salvateur, car nos dirigeants s’illusionnent autour de la Directive cadre « Stratégie pour le milieu marin » (DCSMM) et de son Plan d’action pour le milieu marin (PAMM) basés sur une évaluation initiale des eaux marines et un programme de surveillance qui éludent les principales observations attestant des plus importantes dégradations subies par cette mer.

Ce qui signifie très clairement que les objectifs visés par cette directive ne seront jamais atteints à l’horizon 2020 comme initialement prévu par ce texte… ni même en 2050, tant le déni qui imprègne cette évaluation est patent pour les acteurs de la filière pêche méditerranéenne. Est-ce pour cette raison qu’ils ont été écartés des travaux ouvrant la voie aux futures décisions qui seront prises à leurs dépens ?

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de tergiverser, car le temps nous est compté. Le Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) adopté sous l’égide du Plan des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) en 1975, la convention de Barcelone de 1976 et le PAM phase II de 1995 ont montré leurs limites et leur incapacité à endiguer les flux de pollutions « émergentes » qui gangrène aujourd’hui la Méditerranée. L’extrême urgence de la situation tragique que vit cette mer exigerait de réunir une nouvelle commission d’enquête visant des objectifs plus ambitieux encore que ceux qui avaient été fixés en 1974 par celle que nos parlementaires avaient, à l’époque, votée à l’unanimité.[i]

Mesdames,

Messieurs les députés et sénateurs,

La mer Méditerranée est dans un état de coma avancé. Sans un sursaut herculéen de la part de la société civile et de ses représentants, sa mort clinique est imminente.

Cette catastrophe programmée était-elle prévisible ?

Oui, si l’on en croit la multitude de rapports qui ont été rédigés sur le sujet depuis près d’un demi-siècle maintenant, car les scientifiques ont commencé à se pencher au chevet de la Méditerranée dès 1910, date de la première réunion de la CIESM, présidée par le Prince Albert I de Monaco.

Je dois au préalable préciser deux points : le premier est que ce constat concerne avant tout les eaux côtières les plus productives de la Méditerranée occidentale ; le second, c’est qu’il n’existe pas, dans notre vocabulaire, de qualificatifs assez forts pour décrire avec suffisamment de précision les raisons qui ont engendré ce désastre. Elles ont pour maîtres mots : corruption, conflit d’intérêts, abus de confiance et de pouvoir, harcèlement, violence psychologique, fraude, escroquerie…, lobbying, etc.

La Méditerranée agonise et si nous avons tous notre part de responsabilité dans ce désastre, la première de toutes concerne l’action politique.

Dans un rapport destiné au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) connu sous le nom de Plan Bleu, on pouvait lire en janvier 1976 ce jugement sans appel : « Déjà peu nutritive en elle-même, la mer Méditerranée ne peut supporter une forte augmentation de son taux de pollution sans voir à jamais remise en question une des activités fondamentales qu’elle suscite : la pêche. » À jamais

Au cours de sa réunion du 22 octobre 1974, une commission d’enquête parlementaire sur la pollution du littoral méditerranéen et sur les mesures à mettre en œuvre pour la combattre et assurer la défense de la nature rendait son rapport adopté à l’unanimité. Lors des débats précédents la mise en place de cette commission d’enquête, M. le député Virgile Barel déclara : « Notre commission d’enquête et de contrôle […] dénoncera les boues rouges, les dégazages de pétroliers, la pollution par hydrocarbures, les déchets nucléaires et les responsables de leurs nuisances, les Montedison, les Shell, les Solmer, comme le retard des pouvoirs publics qui n’ont encore que très partiellement réalisé l’épuration des eaux usées par des millions d’êtres humains. » (JO n° 37 du 28 juin 1974, p. 3083.)

Malgré de tels propos annonçant clairement les objectifs et l’ambition de cette commission d’enquête, elle fut approuvée à l’unanimité. Qu’en serait-il aujourd’hui à l’heure où les relations publiques, autrement dénommées « lobbying » – comme s’il était normal que des élus de la République s’attablent avec ceux-là même dont l’action doit être contrainte par la loi pour les empêcher de nuire –, occupent une place prépondérante dans notre société ? Une place que le père des relations publiques, Edward Bernays, décrivait lui-même comme un gouvernement invisible possédant le véritable pouvoir de décision.

Les conclusions de cette commission d’enquête et le rapport du PNUE – pour ne citer qu’eux parmi les milliers de documents existants – ont donné à la Méditerranée une certaine « amnistie » qui n’aura été que de très courte durée vis-à-vis des agressions que nous lui infligeons. Récemment, un rapport sénatorial publié en 2011[ii], La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l’horizon 2030, jugeait l’état de cette mer « apocalyptique ».

Or, comble de malheur, ce dernier rapport alarmant précise bien que : « Le bilan que l’on peut esquisser de l’état de la pollution du bassin méditerranéen et des perspectives d’évolution de cette pollution à l’horizon 2030 n’incite pas à l’optimisme ». Cependant, il ne répondait pas à deux questions cruciales portant sur la prévisibilité des réponses de la biodiversité face aux pollutions : « dans quelles mesures la conjugaison de la pollution et du réchauffement déjà acquis a-t-elle entamé la biodiversité des milieux marins méditerranéens ? Et dans quelle mesure la poursuite de ces modifications climatiques et le maintien d’un niveau conséquent de pollution menacent-ils cette biodiversité d’ici 2030 ? »

Pour votre information, c’est la réponse à ces questions que cherchaient également les représentants des professionnels de la pêche de la façade méditerranéenne dans un courrier daté du 6 mars 2012[iii] sollicitant le président Sarkozy afin que soit « effectué un véritable état des lieux de la pollution en Méditerranée et de ses impacts sur les stocks halieutiques ». Une demande on ne peut plus claire qui n’a jamais été entendue malgré l’évaluation initiale des eaux marines lancée en 2010 par le PAMM[iv] et toujours en cours à la date d’envoi de ce courrier. Force est de constater à la lecture de cette évaluation que les principaux maux dont souffre la Méditerranée sont sous-estimés et sous-évalués. D’où l’extrême urgence de la situation et de l’opportunité de réunir une nouvelle commission d’enquête parlementaire chargée d’évaluer le réel impact de la pollution sur la Méditerranée et de ses conséquences sur les pêcheries. Ce travail indispensable relève d’un intérêt majeur de salut public d’une portée planétaire et c’est à la France que revient la responsabilité de montrer l’exemple, car la situation en Méditerranée occidentale, archétype du changement climatique mondial, est aujourd’hui très simple : la pollution, bien plus que les effets du réchauffement climatique ou la surpêche, tue la biodiversité méditerranéenne qui vit ses dernières heures et il est inutile d’attendre l’horizon 2030 pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts. Les pêcheurs méditerranéens en sont parfaitement conscients et c’est peut-être là la raison pour laquelle ils ont été écartés de l’évaluation initiale de la DCSMM. (Sic !)

J’ai pleinement conscience de la portée de telles affirmations, mais contrairement à l’ensemble des personnes qui nierait de tels faits, j’ai très longuement étudié les effets du déni lorsque celui-ci se présente à l’esprit de ceux pour qui l’idée d’une quelconque responsabilité d’un tel fiasco est insupportable. J’ai fait de ce sujet l’un des points clefs de l’ouvrage[v] Méditerranée (Mare Nostrum), une mer assassinée – Le crime parfait, mais pour « apaiser » les plus sceptiques d’entre vous, je citerais quelques exemples d’observations que nous pouvons tous faire sur place :

  • Une récente étude Ifremer[vi] [vii] réalisée sur le petit pélagique de Méditerranée a mis en lumière le très mauvais état de santé des sardines et anchois dont la biomasse a été divisée par trois, ce qui a entrainé le quasi-arrêt de cette pêcherie en moins de trois ans. En cause, non pas la surpêche comme ne cesse de le clamer certains « autistes », mais la pollution dont on retrouve les traces dans la baisse de la valeur nutritionnelle du plancton à la base de la chaîne alimentaire et les attaques de coccidies sur le foie des poissons.
  • Ce problème hépatique interroge à plus d’un titre, car c’est un biomarqueur de pollution et cela fait quelque temps déjà que nous trouvons en Méditerranée un fort pourcentage de poissons benthiques présentant un foie malade : baudroie, sole, merlu, capelan, etc. Autant d’espèces de poisson soi-disant menacées par la surpêche.
  • Sur la dernière année, les débarquements sous criée de crevettes roses du large ont quasiment triplé, ce qui ne s’était jamais produit de mémoire de pécheur. Ces crustacés détritivores et nécrophages sont pêchés hors de leur aire de répartition habituelle connue à ce jour (source Mnhn). La nature ayant horreur du vide, plusieurs hypothèses pourraient expliquer cette prolifération soudaine, mais aucune n’est de bon présage, d’autant que ce phénomène est corrélé avec une soudaine chute des débarquements des principales espèces commerciales.
  • Etc., etc.

Les observations de ce genre qui n’incitent pas à l’optimisme se comptent par dizaines. Dans de telles circonstances, la responsabilité de la « surpêche » dans l’effondrement des stocks halieutiques apparait bien vite comme un prétexte inique assurant la fonction sociale dévolue aux « boucs émissaires ». En culpabilisant les pêcheurs, la société civile ferait alors preuve d’une incroyable injustice et condamnerait bien vite toute une filière dont les quelques indices énumérés ci-dessus et toutes les observations in situ concordent à l’unisson pour clamer son innocence.

En effet, de nombreux arguments issus de diverses sources d’informations tendent à démontrer que la pression de la pêche n’est que l’effet induit d’un problème bien plus important responsable de la perte de la biodiversité méditerranéenne. C’est à croire que ce « mensonge » est délibérément entretenu afin que les véritables causes de la disparition de la ressource halieutique ne soient pas divulguées.

Certes, les abus existent de longue date et les sources plurifactorielles du mal qui affecte la Méditerranée aujourd’hui se situent plutôt dans une problématique complexe aux carrefours d’intérêts culturels, économiques, juridiques, politiques, sociaux, environnementaux, climatiques, etc. Cela relève toutefois d’une incroyable « ignorance » que d’accuser de tous les maux une profession qui n’a fait que suivre les consignes européennes de la PCP alors même qu’il existe suffisamment de recherches scientifiques permettant d’établir la preuve, au-delà de tout doute raisonnable, que les espèces ne se reproduisent plus correctement, d’où l’absence de renouvellement des stocks qui induit la prétendue « surpêche ».

Y aurait-il « surpêche » si les poissons et autres mollusques pouvaient se reproduire dans des eaux saines et dépolluées ?

En Méditerranée, la réponse est NON !, et un fait indubitable le prouve : la flottille des chalutiers de Méditerranée est passée en une dizaine d’années de 161 à 61 unités de pêche avec pour effet totalement incohérent de réduire quasi d’autant les débarquements d’espèces à haute valeur marchande de chaque chalutier (ce que ne reflètent malheureusement pas les statistiques sous criée). Alors que la logique des plans de sortie de flotte des chalutiers voudrait qu’il y ait plus de poissons à pêcher pour ceux qui restent. Telle était d’ailleurs la croyance qui dominait à ce moment-là[viii].

La pollution en Méditerranée est un secret de polichinelle. Tout autre est de dénoncer les causes de cette pollution qui ont évolué depuis le rapport de la commission d’enquête de 1974 cité supra, car tout indique que cette pollution est désormais d’origine chimique et que les conséquences que cela implique atteignent un niveau jamais égalé dans aucune autre affaire de santé publique connue à ce jour. Que l’on se penche simplement sur les effets des perturbateurs endocriniens des produits commercialisés par l’agrochimie pour le maintien de notre agriculture intensive, dont l’échec est aujourd’hui patent comme a pu le démontrer la FAO dans un rapport de 2007, pour comprendre sur quoi nous mettons le doigt. Or, ces perturbateurs endocriniens n’ont rien d’une « légende urbaine » et les récents rapports[ix] [x] [xi] cités en références infra, de même que le programme gouvernemental, PNRPE[xii], lancé en 2005 nécessiteraient que le principe de précaution, qui prévaut dans ce genre d’affaires depuis l’épisode de la vache folle, soit immédiatement instauré vis-à-vis des poisons que nous répandons, à terre, sur nos denrées alimentaires.

Considérant les liens étroits qu’entretient la biodiversité avec le réchauffement climatique et l’épandage de produit chimique, je ne sais s’il est préférable de mourir de faim, brûlé ou empoisonné, pour autant, il est un fait indéniable, c’est que dans une véritable démocratie le peuple a le droit d’être informé, car comme le déclarait déjà le député Marc Bécam en 1977 : « […] il n’est pas douteux qu’en gardant le secret sur un tel sujet, on inquiéterait l’opinion, on encouragerait certains à poursuivre la publication d’informations, parfois inexactes et parfois même lancées précisément parce qu’elles ont un impact considérable sur l’opinion et sont donc très rentables sur le plan commercial. Toutes les situations qu’on peut imaginer existent réellement. Mieux vaut donc informer largement l’opinion car, sans l’adhésion de cette dernière, il sera impossible de mettre en œuvre une véritable lutte contre la pollution. » (JO n° 75 du 31 octobre 1974, p. 5627. C’est moi qui souligne.)

Un mot pour conclure sur les efforts titanesques, pourtant insuffisants, fournis par les différents intervenants mettant en œuvre les directives DCE[xiii], DCSMM[xiv] ou instruction[xv] et autres plans Ecophyto (2018, II) : les programmes de surveillance chargés de prélever des données afin de répondre aux objectifs de ces politiques environnementales concluent, pour la Méditerranée, à des résultats qui ne correspondent pas à ce que les acteurs de la filière pêche peuvent constater sur place au quotidien. Cela devrait suffire à éveiller votre curiosité et faire en sorte que vous exerciez votre pouvoir de contrôle. J’en appelle donc à tous les parlementaires, politiques et bonnes volontés de tous bords, dont les idées n’ont pas été corrompues par le lobbying et la communication de propagande diffusés par des gens qui méritent amplement le qualificatif de « chiminazis[xvi] », afin de mettre sur pied, et en urgence, une commission d’enquête parlementaire visant à établir la vérité sur la situation tragique que connait « notre mer » (Mare Nostrum). Une nécessité d’autant plus urgente que l’agriculture intensive prônée par l’industrie agrochimique contribue grandement au réchauffement climatique ; d’une part, en raison des intrants générant une grande quantité de gaz à effet de serre (GES) plus de 300 fois supérieur au CO2, et d’autre part, du fait des effets toxiques sur la biodiversité et les écosystèmes marins qui entravent lourdement l’efficacité de la « pompe à carbone » des mers et océans et compromettent leur fonction de stockage des GES (l’exemple du glyphosate reconnu pour son extrême dangerosité envers la faune et la flore aquatique est, à ce titre, proprement « sidérant »).

« Ce n’est point le peuple naissant qui dégénère, il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus. » (Montesquieu, L’esprit des lois)

Je vous prie de bien vouloir agréer, Mesdames et Messieurs les Députés et sénateurs, l’expression de mes considérations distinguées.

Philippe VERGNES

Association Agir pour la Méditerranée et l’Environnement

Notes :

[i] France, rapport de M. Marc Bécam (1974), pour la Commission d’enquête présidé par M. Jean Briane, portant sur la pollution du littoral méditerranéen et sur les mesures à mettre en œuvre pour la combattre et assurer la défense de la nature.

[ii] France, Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (2011, juin), La pollution de la Méditerranée : état et perspectives à l’horizon 2030 par M. Roland Courteau, sénateur, 188 p.

[iii] Philippe Vergnes (2012, mars), « Grêve des patrons pêcheurs – La pêche méditerranéenne est-elle menacée de disparition ? », sur le site Hérault tribune.

[iv] Ifremer, Directive cadre stratégie pour le milieu marin.

[v] Philippe Vergnes (2016), Méditerranée (Mare Nostrum), une mer assassinée – Le crime parfait.

[vi] Ifremer (2016, mars), « Où sont passés les anchois et les sardines ? » sur le site Ifremer.fr.

[vii] Claire Saraux (2016, avril), « Anchois et sardines faméliques en Méditerranée, la faute au plancton ? » sur le site The Conversation France.

[viii] Midi Libre (2012, mars), Pêche « Quelles conclusions tirer de la réunion au ministère », dans le journal Midi libre du 23 mars 2012. Sur le sujet « Dresser un état des lieux de la pollution marine », le député de la 7e circonscription de l’Hérault de l’époque, Gille d’Ettore, répondait : « Sur ce sujet, Ifremer poursuit ses recherches. D’un autre côté, nous espérons qu’en aidant les pêcheurs en sortie de flotte et en consolidant la situation de ceux qui continuent, on atteindra cette “flotte d’équilibre” entre ressource et effort de pêche. Ensuite, on envisagera la mise en chantier de nouveaux bateaux.» Quatre ans plus tard le bilan est simple : c’est espoir était vain. Il y a moins de bateaux… et beaucoup moins de poisson à pêcher.

[ix] France, rapport du député Dominique Potier au 1er ministre Manuel Valls (2014, nov.), Pesticides et agro-écologie, les champs du possible, 252 p.

[x] Agreenium-IAVFF & INRA, Marion Guillou (2013, mai), Le projet agro-écologique : vers des agricultures doublement performantes pour concilier compétitivité et respect de l’environnement, 163 p.

[xi] Inserm (2013), Pesticides : effets sur la santé – Une expertise collective de l’Inserm, 1014 p. :

[xii] Pnrpe – Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens.

[xiii] Directive Cadre n° 2000/60/CE du parlement et du conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau (directive-cadre sur l’eau, DCE), 72 p.

[xiv] Directive Cadre n° 2008/56/CE du parlement et du conseil du 17 juin 2008 établissant un cadre d’action communautaire dans le domaine de la politique pour le milieu marin (directive-cadre « stratégie pour le milieu marin », DCSMM), 22 p.

[xv] France, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, « Instruction du Gouvernement du 17 février 2014 relative à l’articulation entre la directive cadre sur l’eau (DCE) et la directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM) », sur le site Legifrance.gouv.fr (fichier pdf, 19 p.).

[xvi] Ce néologisme a été créé pour répondre à l’absence de vocable suffisamment explicite pour désigner la perversité des attitudes et des comportements de ceux qui justifient la mise à mort de la biodiversité pour leurs profits personnel et égocentrique (plus de détails au chapitre IX ci-joint du Livre Méditerranée (Mare Nostrum), une mer assassinée – Le crime parfait).

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